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EXPO : Odia représente le Sénégal à Clamecy

Le Centre culturel Romain Rolland de la Ville de Clamecy, en France, abrite du 17 juin au 2 juillet une exposition intitulée : « Mort au Virus, la Presse Francophone se déchaîne ! ». Cette exposition met en exergue le regard de quatre dessinateurs de presse africains sur la pandémie Covid-19. Le travail qui sera présenté par Youssou Ben Barry dit Oscar de Guinée, Lassane Zohoré de Côte d’Ivoire, Omar Diakhaté dit Odia du Sénégal et Constant Tonapka du Bénin mettra en évidence la pertinence du réseau Bulles d’Encre initié en Guinée il y a quelques années. Cette initiative de Lions Club International trouve une double pertinence selon le comité d’organisation. « Pertinence quant à la nécessité d’une presse libre et indépendante, mais aussi pertinence de l’humour qui illustre par un dessin beaucoup plus que dans un long discours ». La même source estime que « si comparaison n’est pas raison, il est utile qu’un public européen puisse découvrir ce qu’il y a d’universel et de singulier dans une telle pandémie. Il est surtout utile, et cela est capital pour notre avenir commun, de faire de notre espace francophone, au-delà des cultures, des continents, de nos histoires propres, un lieu d’échanges, de compréhension, de partage de valeurs, d’interpellation ». Représentant du Sénégal, Odia officie notamment comme journaliste caricaturiste au quotidien Tribune. Diplômé en communication graphique à l’école nationale des Beaux-Arts de Dakar, il est dessinateur de presse, de bandes dessinées, illustrateur, infographe mais aussi formateur à l’école des Arts de Dakar.  Co-auteur des BD « L’Afrique en partage » et « Les histoires de Nafi et Khadija : les droits pour tous », il a participé à plusieurs exposition et festivals consacrés à la bande-dessinée et au dessin de presse en Afrique et en Europe. Commissaire général de l’exposition « Mort au Virus, la Presse Francophone se déchaîne ! », Daniel Courriol estime « qu’au-delà des discours et des postures, c’est très concrètement que nous avons le devoir de faire vivre une certaine idée de la liberté de la presse et d’animer un dialogue permanent entre les cultures ».

Source : Tribune

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