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Condamnation d’Ousmane Sonko: «Il faut que la décision soit disponible pour être exécutée»

Dans une déclaration rendue publique dimanche et parcourue par lesoleil.sn, le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, a apporté des précisions sur l’exécution de la décision de la Chambre criminelle condamnant le leader de Pastef, Ousmane Sonko, et Ndèye Khady Ndiaye, a deux ans de prison ferme dans l’affaire « Sweet beauté ». Selon lui, il revient au Parquet de l’exécuter, mais il doit d’abord attendre que l’arrêt soit disponible pour le faire.  

« Je pense qu’il y a toute proportion gardée. Il ne faut quand même pas l’oublier. Une multiplication excessive des appels à l’insurrection à la fois dans les médias traditionnels, dans la rue, dans les espaces publics mais aussi et surtout sur les réseaux sociaux. C’est pour cela qu’il y a une décision administrative qui a été prise de ralentir les réseaux sociaux. Donc, il y a des appels à l’insurrection. Il y a des individus qui l’ont planifié, qui l’ont exécuté, qui ont manipulé des jeunes. Les renseignements de l’Etat ont travaillé et il y a des centaines de personnes qui ont été arrêtées. Mais il peut, dans ces situations, arriver des débordements qui obligent l’Etat à se réorganiser pour maîtriser la situation. Sur l’image des forces de l’ordre qui tiennent des enfants comme boucliers, si ça existe il faut le condamner. C’est déplorable et si ça arrive les services administratifs des forces de défense et de sécurité feront le travail qu’il faut. Si c’est avéré, il y aura des enquêtes administratives.

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