18 maisons d’édition prennent présentement part à la première édition du Salon du livre féminin qui se tient jusqu’au 7 mai à l’Hôtel de ville de Dakar. Ouvert hier, le salon est le fruit d’un projet porté par Cultur’Elles. L’objectif est de mettre en place un cadre collaboratif pour faire la promotion de la production littéraire féminine. Une manière pour l’initiatrice, Amina Seck, de plaider en faveur d’une meilleure représentation des femmes. Elle constate, pour s’en attrister, que les écrivaines ne sont pas assez représentées dans les trois différents salons du livre qui se déroulent habituellement au Sénégal. A cela s’ajoute le fait que pas de 200 auteures ne sont pas assez mises en exergue ajoute-t-elle. Le salon du livre féminin est une occasion de se retrouver, d’exposer, de vendre mais aussi de mieux faire connaitre les écrivaines selon Amina Seck. Au-delà des stands dédiés à la valorisation des ouvrages et de leurs auteures, le salon du livre féminin intègre plusieurs panels pour approfondir la réflexion. A travers cet évènement, Cultur’Elles entend impulser un élan constructif, notamment auprès des maisons d’édition, pour que les écrivaines aient davantage voix au chapitre. Marraine du salon du livre féminin, Ken Buggul estime que « les femmes sont présentes partout mais elles doivent être visibles ». Elle voit l’écriture comme un bon moyen de promotion de l’autonomisation des femmes en ce sens qu’elle concoure à faire émerger leurs opinions et préoccupations en bonne place dans l’espace public.
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