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«Quand on est leader, il y a toujours des mécontents » *Assimi Goïta

Si pour l’instant l’affiliation idéologique et les motivations de l’assaillant n’ont pas encore été identifiées, il faut souligner que cette attaque au couteau contre la plus haute figure de l’Etat malien actuellement, intervient dans un contexte de forte instabilité politique, sécuritaire et sociale assure l’Agence ecofin.

Déjà visé par des attaques djihadistes répétitives, le pays se remet à peine d’une série de deux coups d’Etat qui ont successivement déposé les présidents Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et Bah N’Daw. Deux coups de force réalisés en neuf mois par l’actuel chef de la Transition, le colonel Assimi Goïta, qui doit comme ses prédécesseurs trouver une solution pour mettre fin à la crise sociale que traverse le pays secoué ces derniers mois par des grèves.

En soutien aux nouvelles autorités de Transition, plusieurs responsables et chefs d’Etat étrangers ont condamné l’attaque. Du côté des Etats-Unis, on affirme que « la violence n’assurera pas un meilleur avenir pour le pays », tandis que la France qui vient de reprendre sa coopération militaire avec l’armée malienne après l’avoir suspendue « appelle à la sérénité pour la poursuite de la transition jusqu’à son terme ».

Notons que le colonel Goïta est un ancien chef de bataillon des forces spéciales dans l’armée malienne. Après deux coups de force réussis contre deux présidents civils, il a lui-même été nommé à la tête du pays fin mai dernier, pour conduire la transition vers des élections, d’ici 2022.

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