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Issa Thioro Gueye candidat au poste de Secrétaire Général de la Francophonie

Lettre d’intention publique adressée à Monsieur le Président de la République, Macky Sall

Ref/CANDIDATURE AU POSTE DE SG DE L’OIF —–

Excellence, À la suite d’une carrière professionnelle de près de vingt-cinq (25) ans dans les domaines des médias, de la communication, des collectivités territoriales et du commerce international, mon ambition est aujourd’hui d’être un REDOUTABLE CANDIDAT au poste de SECRÉTAIRE GÉNÉRAL de la francophonie… Cette ambition est aussi de PARVENIR À UNE FRANCOPHONIE ÉCONOMIQUE OU NUMÉRIQUE POUR MIEUX SERVIR L’HUMANITÉ… Mais, cette ambition est surtout de remplacer Madame Louise Mushikiwabo, portée à la tête du secrétariat général de l’OIF lors du sommet de Erevan, en 2018, en Arménie. Pour faire bouger les lignes et casser les codes d’une structure toujours dirigée par des profils taillés sur mesure et parrainés par l’élite des élites, je suis bien CANDIDAT au poste de SG DE LA FRANCOPHONIE. C’est une candidature qui porte la famille, la société et le monde des idées créatrices. Elle parle la langue du courage, de l’audace et de l’abnégation. Je veux que LA FRANCOPHONIE ne soit plus un DOMAINE RÉSERVÉ encore moins LE CÉNACLE DES SEULS POLITIQUES. Je veux qu’elle soit du peuple et pour le peuple francophone qui aspire, sur tous les continents, à un devenir en phase avec ce que vivent LES JEUNES DE L’AVENIR. Je sais que l’organisation est un gros “instrument politique”. Mais mon ambition est de reussir sa transformation pour en faire un réel acteur de l’économie et du numérique. Déjà, je veux que soit consacrée LA JEUNESSE AFRICAINE ET MONDIALE au sortir du XVIIIe Sommet de la Francophonie qui va se tenir les 19 et 20 novembre 2022 à Djerba, en Tunisie. Victor Hugo a écrit que SERVIR LA PATRIE EST LA MOITIÉ DU DEVOIR, SERVIR L’HUMANITÉ EST L’AUTRE MOITIÉ. Pour assurer ce service, je propose une FRANCOPHONIE QUI EMPLOIE. C’est un slogan, en même temps un programme. Cette FRANCOPHONIE QUI EMPLOIE est inspirée par l’histoire d’un jeune de 48 ans ambitionnant par l’agriculture de faire du monde francophone une terre promise. Ce jeune s’appelle ENTREPRENDRE. Il est fraîchement revenu de France à la suite de brillantes études. Il est très engagé et se dit un apôtre de l’Afrique nouvelle et tient à le prouver. Ses ambitions sont un changement de vie, une nouvelle vision du monde. Pour mettre en oeuvre ses idées, le jeune ENTREPRENDRE, Lauréat du PRIX NOBEL DE LA TRANSFORMATION, est dans cette histoire, porteur d’une grande initiative. C’est LE PRIX AFRICAIN DE L’AGRICULTURE à décerner aux meilleurs producteurs du continent lors d’une grande rencontre mondiale. Dans cette histoire intitulée JOUR-J, la narratrice est la maman du jeune ENTREPRENDRE. Elle porte tout le symbolisme féminin d’Afrique. Jour-j. L’événement est international. Y est invité tout le gotha mondial. L’occasion est pour le continent de donner une meilleure image d’elle-même au reste du globe. Une grand-messe où il n’est point question de Sida, de mal gouvernance, de paludisme, de famine, de génocide, de guerre… Ce jour-là, les slogans affichés un peu partout dans le ranch, oú se tient l’événement, font l’objet de commentaires multiples et fouillés de la part de la presse mondiale venue assurer la couverture médiatique de la cérémonie de remise du trophée de la moisson : une médaille en or, un diplôme et un million d’euros… L’événement est un grand moment, un regard sur la vie de l’humanité. D’abord, la mise en place. Les unes après les autres, les délégations arrivent. Le G8, le groupe des cent managers du monde, les “docteurs du développement”, le secrétaire général de l’Onu, les organes onusiens spécialisés, le président fédéral d’Afrique, les membres du gouvernement, la francophonie, les organisations professionnelles agricoles, le Commonwealth, l’Oci, le Mercosur, l’Asean, l’union européenne, l’Opep, le corps diplomatique, la banque mondiale, le Fmi… Bref, tout le gratin de la planète s’est donné rendez-vous sur le continent… La mise en place se termine. Ensuite, un autre cérémonial : une chorégraphie. Des chants en faveur de la paix. Des applaudissements. Les mots de bienvenue. Des discours. Des remerciements. Enfin, le jury… Présidé par un sage, il est composé d’éminents experts d’Afrique et d’ailleurs. Bientôt, les résultats, la délivrance… Chacun retient son souffle. Dans la salle, les cinquante trois nominés attendent avec impatience. Soudain, la voix de Mandel, le sage, retentit et dit : “ce qui fait la force de l’Afrique c’est la solidarité. Ce qui lui donne du charme c’est le partage. Ce qui l’unit c’est l’esprit de la vie d’ensemble. Par conséquent, le prix n’est attribué à personne. Il est décerné à tout le monde. Le jury a décidé, pour cette première édition, d’octroyer la palme à tous les cinquante trois nominés”… Une consécration collective. Une première du genre. Salve d’applaudissements nourris dans la salle. Sourire sur toutes les lèvres… Les félicitations fusent de partout. Photos de famille. Cocktail… Conciliabules. Des poignées de main. Des embrassades interminables. Des interviews. Le soleil darde ses rayons, aujourd’hui exceptionnellement radieux. Et puis, la fin. Les délégations sont raccompagnées. Le jeune ENTREPRENDRE et sa femme, TAÏSSA, discutent avec les derniers à partir. Une réussite, disent-ils… Le Ranch, surnommé par Mandel dans son allocution le jardin d’Afrique, vient ainsi de donner au reste du monde une leçon d’altruisme et d’humanisme trempée à l’eau claire de la fraternité, de l’ouverture et du dialogue… Le domaine est aussi vaste que le Groenland. D’une superficie de mille hectares, l’espace respire la convivialité mieux qu’un îlot danois perdu dans le temps capricieux du Pacifique… La propriété brille de par la taille et la nature de son lac du sourire. Un lac artificiel de trois cent hectares qui rend gai et alimente la vie, du fait d’une eau fraîche et propre… Entouré de fils de fer barbelés, le périmètre dispose d’une importante gamme de vies animales et florales. Un enclos de dix mille têtes de bétail et un verger où poussent principalement des palmiers et des manguiers à l’ombre desquels les buffles importés de Queensland se frottent les cornes, comme de belliqueux poulets de pari mutuel en Inde et en Chine, sous le regard inquisiteur de la savane du Sahel et de l’oseille rouge venue d’Amérique latine que le souffle de l’harmattan, sous les tropiques, rend exquise une fois dans un verre d’eau parfumé à l’arôme de Rome… Comme un poème de Senghor. Une ode au son de l’alizé. Une acoustique dans la nature. Le lieu abrite une trentaine de chalets et une maison principale où travaillent plusieurs serviteurs dévoués. Aussi conviviale qu’un palais royal du golf arabique, la demeure est d’un attrait sublime qui charrie le surréel et l’artificiel, qui entraîne la liberté et le sacré et qui draine l’envie et la vie… Construite sous la forme d’une galette à plusieurs étages, la maison est également le siège d’une fondation, Cœur Solidarité, initiée par les parents du jeune ENTREPRENDRE, alors diplomates, qui mènait souvent des opérations humanitaires visant à collecter des fonds afin de venir en aide aux malades démunis. C’est un ranch qui porte le sceau des reconstructions et marque en cela un tournant décisif dans le développement d’un continent où l’espoir balaie les crises persistantes. La vie d’ensemble. Celle qui rassemble. Celle qui parle. Celle qui discute. Celle qui part et qui revient. Celle qui partage. Celle qui sourit. Celle qui dialogue. Celle qui trahit la haine et qui nourrit l’amour… Celle qui prie au nom de l’universalisme. Ainsi, l’Afrique jubile, exulte… Alors, fort de cette leçon que le jeune ENTREPRENDRE donne à l’Afrique et au reste du monde, j’ai décidé d’entreprendre et de présenter ma candidature au poste de SECRÉTAIRE GÉNÉRAL de la francophonie. Comme le jeune ENTREPRENDRE, appuyé dans ses ambitions de reconstruction d’un édifice sans emploi par le sage MANDEL, je dédie cette candidature à tous les jeunes du SÉNÉGAL, de l’Afrique et du monde, tout en espérant que le président Macky Sall l’entérine et m’accueille en audience pour que soit officiellement lancée ma campagne internationale et que soient tracés, loin des combats entre spadassins et patronat, les sillons de la victoire d’un militant de l’action. Immense respect et reconnaissance.

Vive le SENEGAL QUI RAYONNE DANS LE MONDE. ———-

Issa Thioro Gueye, Essayiste sénégalais, auteur aux Editions Harmattan Paris – France

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