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Des rendements record de maïs attendus à Kolda

La présidente de l’Interprofession maïs du Sénégal (IMS), Nimna Diayté, dit espérer des rendements records cette année dans la région de Kolda (sud).

“Ce qu’on a vu est rassurant. On a vu des champs bien entretenus et on espère avoir des rendements records en maïs hybride et ordinaire parce que cette année-ci on a emblavé plus de 2000 hectares ; ce qu’on a avait jamais fait”, a-t-elle déclaré.

Mme Nimna Diayté s’entretenait avec des journalistes, après avoir visité un champ de maïs à Tankanto Escale, dans le cadre de la tournée qu’elle effectue dans la partie Sud du pays.

L’objectif de cette visite est de ’’voir si les champs de maïs sont bien entretenus et si les rendements agricoles attendus seront au rendez-vous”, a-t-elle fait savoir, signalant “la présence des agroindustriels dans sa délégation”.

“Il faut cultiver assez pour satisfaire la demande des agroindustriels, mais également il faut que les cultivateurs sachent qu’au-delà de la consommation locale, il faut cultiver pour vendre afin de subvenir aux besoins de la famille et de construire de belles maisons”, a-t-elle indiqué.

Pour y parvenir, elle a insisté sur “la nécessité de l’utilisation des semences hybrides pour multiplier les rendements de notre production la production en maïs”.

“C’est pourquoi on a donné 310 hectares au réseau de Diantacouda consacré à l’exploitation des semences hybrides, plus les semences ordinaires”, a-t-elle expliqué.

Dans cette perspective, elle a salué “les efforts’’ du gouvernement qui leur a octroyé 1500 tonnes d’urées et d’engrais et des semences certifiées distribuées dans les différentes zones.

“Les céréales sont tellement importantes, et le maïs en premier parce qu’il joue un double rôle c’est-à-dire au niveau de la consommation familiale, mais également au niveau de l’élevage”, a-t-il fait remarquer.

’’Les producteurs doivent le savoir au lieu que nos provendiers aillent au Canada ou au Brésil pour importer du maïs, en enrichissant leurs producteurs alors que nous, en tant que producteurs, on a des terres érables et une main d’œuvre disponible”, a t-il dit.

“Donc, il faut que l’Etat nous accompagne davantage à avoir des semences de haut rendement c’est-à-dire les hybrides, mais aussi des semences certifiées et des intrants comme l’engrais et l’urée”, a-t-il plaidé.

“Il faut également accompagner les producteurs à construire des magasins de stockages surtout dans la zone sud qui, pratiquement, n’a pas beaucoup de magasins”, a-t-il ajouté.

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