Après avoir marqué les places financières de Dakar, Cotonou et Lisbonne, le Forum des opérateurs pour la garantie de l’émergence économique en Afrique (FOGECA) a investi Dubaï. Cette étape émiratie vise à transformer les intentions d’investissement en partenariats structurants.
La sécurité juridique au cœur de l’attractivité
Pour le président du FOGECA, Amadou Diagne, la réussite de l’intégration économique africaine repose sur la transparence et la fiabilité des cadres institutionnels :
« Nous savons que les investisseurs recherchent des garanties, des règles claires, des dispositifs d’accompagnement efficaces. C’est pourquoi le programme de ce forum accorde une place de choix aux réformes et aux outils juridiques comme le droit OHADA. »
Au-delà du cadre légal, le forum s’inspire du modèle de développement des Émirats Arabes Unis. L’objectif est d’intégrer les innovations technologiques et la digitalisation pour accroître l’efficience des partenariats public-privé (PPP).
Vers une ère de coopérations croisées
Le sommet ne se limite pas à une plateforme d’échanges, mais se veut un catalyseur industriel. Amadou Diagne exhorte les décideurs à dépasser le stade des discussions formelles :
« Considérez ce forum non comme une fin en soi, mais comme un tremplin vers une nouvelle ère de coopération économique afro-émiratie. Ensemble, bâtissons des chaînes de valeur, développons des hubs régionaux et promouvons les investissements croisés. »
Un front diplomatique et institutionnel uni
L’événement a mobilisé un large spectre de soutiens étatiques. Le Sénégal, sous l’impulsion du président Bassirou Diomaye Faye, ainsi que la Gambie, représentée par l’engagement du président Adama Barrow, ont dépêché des délégations de haut rang. La présence de Tété Antonio, ministre angolais des Affaires étrangères et représentant de la présidence de l’Union Africaine, souligne l’ancrage continental de l’initiative.
Sur le plan opérationnel, le FOGECA bénéficie de l’appui technique de l’UEMOA et de la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), ainsi que du soutien de partenaires privés tels que Mir Holding, JC Maclean et le groupe Signature.
« Place au dialogue, à l’engagement, et à l’action », a conclu le président Diagne, appelant à faire de Dubaï et de l’Afrique des « partenaires de référence pour les décennies à venir ».
