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Septembre noir : au moins 19 soldats maliens tués dans 4 embuscades

Deux militaires maliens ont été tués et sept autres blessés dans une embuscade dans le centre du pays, ont fait savoir les forces armées maliennes (Fama), mercredi 30 septembre dans un communiqué. L’attaque a eu lieu mardi 29 septembre dans l’après-midi aux environs de 15h20 entre Boni et Nokara sur la RN16, précise le communiqué des Fama. Cette attaque est la dernière d’une longue série meurtrière qui a fait au moins 19 soldats de l’armée malienne et deux soldats français au mois de septembre.

Une semaine avant, plus précisément le mercredi 23 septembre 2020, aux environs de 12h 45mns, une mission de patrouille des forces armées maliennes (Fama) du poste du G5 Sahel est tombée dans une embuscade au sud de Boulkessy annonçait le ministère de la Défense et des anciens Combattants dans un communiqué publié le même jour. Le bilan provisoire de cette attaque, selon le communiqué est de trois morts et quatre blessés côté FAMa contre une quinzaine de blessés dénombrés chez les ennemis.

Aussi, un convoi des Forces armées maliennes (Fama) est tombé le mercredi 09 septembre dans une embuscade dans la région de Ségou, faisant au moins quatre morts. Le convoi des Fama a été attaqué entre Diabali et Alatona, dans la région de Ségou, au centre du Mali, selon une source militaire jointe par Xinhua. Le bilan provisoire est de quatre soldats tués, dont un officier, et six autres blessés, a précisé la source, sans donner plus de détails.

Quelques jours avant, au moins 10 soldats maliens ont été tués, dans la nuit de jeudi 03 à vendredi 04 septembre dans une embuscade dans la région de Guiré, une zone proche de la frontière mauritanienne où sévissent des groupes jihadistes armés, a-t-on appris de sources sécuritaire et locale.Le “bilan provisoire actualisé de l’embuscade de Guiré est de 10 morts, dont un sous-lieutenant, des rescapés retrouvés et quatre véhicules brûlés, une ambulance emportée“, indique un rapport interne du ministère de la Sécurité consulté par l’Afp.

Plus tôt, selon l’Agence France Presse, quatre soldats maliens avaient été tués et 12 autres blessés le 27 août dans une embuscade imputée aux jihadistes près de Mopti, dans le centre du pays, avant l’intervention de moyens aériens qui ont permis de “neutraliser” une vingtaine d’ennemis, a indiqué l’armée. Quatre soldats avaient également été tués cinq jours plus tôt par l’explosion d’un engin au passage de leur véhicule, également dans le centre, un des principaux foyers des violences qui ont fait des milliers de morts militaires et civils depuis 2012 au Mali et qui se sont propagées depuis 2015 au Burkina Faso et au Niger voisins.

Les pertes se comptent aussi dans les rangs de l’armée française. Deux militaires français sont morts en mission au Mali  a annoncé l’Elysée, samedi 5 septembre. Ils ont été tués “après la destruction de leur véhicule blindé par un engin explosif improvisé”. Un troisième soldat a été blessé dans cette même attaque. 

 

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