Dans certaines régions d’Afrique, une croyance persistante veut que des parties du corps humain puissent apporter pouvoir, richesse ou protection. Cette croyance alimente un commerce criminel cache qui laisse derrière lui peur et chagrin. Dans certaines communautés, les personnes impliquées dans ce que l’on appelle les « rituels pour l’argent » affirment que les parties du corps prélevées sur des personnes tuées sur commande peuvent être vendues pour des milliers de dollars. L’ampleur réelle du problème est difficile à mesurer.
Peu de pays africains ont adopté des lois spécifiques aux meurtres rituels. Bien que plus d’une centaine de cas suspects ont été signalés dans les médias locaux en 2025, il n’existe pas de statistiques nationales fiables permettant de mesurer l’ampleur du phénomène. Ayant été témoin des conséquences d’un meurtre en 2021, le journaliste d’Africa Eye Tyson Conteh enquête sur le marché rituel clandestin en Sierra Leone. Sous couverture, il entreprend de dénoncer les réseaux et les individus qui prétendent pouvoir fournir des parties du corps humain destinées à être utilisées dans des rituels magiques.