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Pse : le secteur privé mobilisé autour de l’agropole centre

Le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Emergent (Pse) a organisé ce mardi 4 août une session d’information à l’endroit du secteur privé dans le cadre de la mise en place, au Sénégal, de l’agropole centre. Le Bureau opérationnel de suivi du Pse est chargé de la structuration de ce projet, en étroite collaboration avec le ministère du Développement Industriel et des Petites et Moyennes Industries et le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural.

« Le projet prévoit la mise en place d’agropoles intégrés et compétitifs dans les zones Nord (Saint Louis, Matam et Louga), Centre (Kaolack, Kaffrine, Fatick et Diourbel) et Sud (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou), se concentrant sur les chaînes de valeur aux potentiels de développement élevés dans chacune de ces zones tels que les céréales, les oléagineux, les produits horticoles, l’élevage, la pêche, l’aquaculture, le sel, etc. Le processus de structuration de l’Agropole Centre couvrant les régions de Kaolack, Kaffrine, Fatick et Diourbel est en cours, avec l’appui de la Coopération belge à travers son agence d’exécution Enabel » précise le Bureau opérationnel de suivi du Pse.

Me El Ousseyni Kane

La même source ajoute que la réussite du projet agropole passe par une forte implication du secteur privé, dès la phase de conception, aux côtés de l’Etat, des collectivités territoriales et des partenaires techniques et financiers dans une démarche de co-construction et de mutualisation des compétences et des ressources. A la tête du Bureau opérationnel de suivi du Pse, Me El Ousseyni Kane assure que ce projet va réduire la dépendance du pays aux importations de produits agroalimentaires.

Il s’agit aussi de faire de l’agriculture un moteur d’exportation et de maitrise de l’exode rural par le maintien des emplois locaux et la stimulation de l’économie rurale. Cela induit, dit-il, un accroissement des investissements directs ; l’augmentation des ressources financières additionnelles pour l’État et les collectivités territoriales ; ou encore la réduction des pertes post récolte dans les principales filières agricoles de la zone.

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