A l’instar de tous les pays de la planète, le Sénégal a subi une épreuve dont il ne voit pas encore le terme. Choc sanitaire au départ, la pandémie de la Covid-19 est devenue très rapidement un choc économique et social inédit, à maints égards. D’après l’ANSD, 40,1% des entreprises (dont 54,3% des grandes entreprises, 41,9% des moyennes entreprises et 39% des petites entreprises) considèrent que le principal frein à l’investissement à partir de 2021 est représenté par l’incertitude sur l’avenir provoquée par la pandémie Covid-19. C’est un enseignement important car la crise, aussi violente soit-elle, n’a pas dégradé l’outil de production national. Les bases de l’économie restent saines et la COVID-19 n’aura pas réussi à détruire tout le capital accumulé par le PSE. 12 Mais la croissance économique, c’est-à-dire la création de richesses, est le résultat d’un subtil dosage entre une donnée objective, l’existence de facteurs de production (y compris le facteur humain), et une donnée subjective, la confiance des acteurs du système en l’avenir de celui-ci. L’action publique est donc fondamentale pour stimuler la confiance. D’où l’intérêt d’exposer les orientations prises par le projet portant loi de Finances pour l’année 2021.
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