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Politiques culturelles : les versements de la Sodav sur la table de l’Ofnac

Présidé par Idrissa Diop, Say Wi est un mouvement initié par des acteurs culturels qui proposent une alternative pour l’impulsion de politiques culturelles à même d’atténuer la précarité dans le secteur. Il s’agit, notamment, de «remédier aux mécanismes de gestion et de financement du secteur, de susciter l’osmose entre parties prenantes dans la prise de décision, de préserver le patrimoine immatériel ou encore de réaliser concrètement des infrastructures culturelles dans les territoires aménagés». Face à cette problématique, Idrissa Diop indique que Say Wi met en place un cadre unitaire inter association avec la participation de grandes figures de la vie culturelle. Abondant dans le même sens, Pape Dembel Diop, Djiby Guissé, Fallou Dieng, Yoro Ndiaye ou encore le comédien Lamine Ndiaye, dénoncent un pilotage à vue dans les politiques culturelles. Selon eux, la culture est gérée en vase clos, sans l’implication des acteurs concernés. De la même manière, le mouvement Say Wi souhaite que la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav) fasse preuve de plus de transparence dans l’allocation des émoluments dus à ses sociétaires. À ce propos, Djiby Guissé annonce que des correspondances sont finalisées et sur le point d’être envoyées à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et à la Présidence de la République. Selon lui, il y a une opacité dans la gestion de la Sodav, accentuée par un budget de fonctionnement d’un milliard octroyé à cette structure.

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