La demande mondiale d’or a atteint 4553 tonnes en 2024, portée par l’investissement et les achats des banques centrales. Si ces institutions sont moins actives sur le marché cette année, la demande mondiale se situe déjà à 2400 tonnes à mi-2025, alors que les prix du métal battent des records.
Le World Gold Council a publié jeudi 31 juillet 2025, son dernier rapport sur les tendances de la demande mondiale d’or. Il y indique que la demande a atteint un record de 132 milliards de dollars au deuxième trimestre 2025, en hausse de 45% sur un an. Pour le reste de l’année, l’organisation anticipe une dynamique portée par l’investissement, mais révise à la baisse ses prévisions pour les achats des banques centrales.
Evolution de la demande d’or par secteur entre 2024 et 2025
Les fonds indiciels cotés (Exchange Traded Funds/ETF) aurifères conservent, selon le rapport, un fort potentiel de croissance malgré quelques obstacles à court terme. L’investissement de détail devrait rester robuste, avec un léger fléchissement attendu au second semestre. Ensemble, ces deux canaux ont représenté 1028,4 tonnes au premier semestre 2025, soit près de la moitié de la demande totale (2384,6 tonnes). Sur l’année, le segment investissement devrait croître de 462 tonnes par rapport à 2024, un chiffre revu à la hausse par rapport à l’estimation précédente (+412 tonnes).
En revanche, la demande dans le secteur de la bijouterie devrait reculer de 248 tonnes cette année, une baisse plus marquée que prévu (-200 tonnes dans la précédente estimation). Aux premier et deuxième trimestres, la demande d’or pour la bijouterie a chuté respectivement de 19 % et 14 % en glissement annuel. Côté technologie, la demande reste freinée par des prix élevés, un contexte économique morose et des droits de douane, bien que les dépenses liées à l’intelligence artificielle (IA) apportent un certain soutien.
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