Microsoft s’allie à la Banque africaine de développement (Bad) en vue de soutenir les jeunes entrepreneurs africains. Ce partenariat a été scellé dans le sillage de la mise en place, par la Bad, d’une Banque d’investissement pour la promotion de l’entrepreneuriat auprès des jeunes (Yeib). Microsoft collaborera via son Africa Transformation Office (Ato) avec la Banque africaine de développement afin de contribuer au développement d’écosystèmes d’entrepreneuriat destinés aux jeunes, mais aussi pour la création de nouveaux emplois et l’accompagnement de l’inclusion numérique en Afrique. « Nous pensons qu’il est possible de faire beaucoup pour favoriser l’entrepreneuriat des jeunes en collaborant avec la Banque africaine de développement, en favorisant une plus grande inclusion économique de ce segment clé de la population et, en fin de compte, en construisant une société plus prospère », déclare le directeur général du cluster régional Microsoft Afrique, Wael Elkabbany. Pour sa part, Solomon Quaynor, Vice-Président de la Banque africaine de développement pour le secteur privé, l’infrastructure et l’industrialisation, a déclaré : « Le renforcement de notre partenariat avec Microsoft (…) est un développement important dans notre parcours car il nous permet de mieux exploiter le dividende démographique de l’Afrique et de créer des millions de nouveaux emplois pour les jeunes Africains à l’horizon 2025. Cette initiative met l’accent sur l’esprit d’entreprise des jeunes, qui est indispensable pour atteindre des objectifs ambitieux dans le domaine de l’emploi ». La Banque d’investissement pour l’entrepreneuriat des jeunes a mis en place un système de financement dédié, mais aussi un système de garantie de crédit, ainsi qu’une panoplie de programmes d’assistance technique au profit des entrepreneurs. Elle plaide également auprès des gouvernements afin qu’ils lancent des réformes destinées à catalyser l’entrepreneuriat auprès des jeunes. Microsoft s’appuie sur son écosystème de partenaires, qui couvre 54 pays sur le continent, pour agir sur des solutions technologiques clés dans quatre domaines essentiels. Il s’agit de la formation professionnelle, de la connectivité, de la numérisation des petites et moyennes entreprises (Pme) et du matériel. Ce partenariat favorise, en outre, la mise en place d’institutions nationales à travers un modèle de collaboration public-privé qui permettra d’accroître le soutien technique et financier apporté aux jeunes entrepreneurs et de renforcer leurs capacités.
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