Faire de Biram Faye le successeur de Matar Ba à la tête du Conseil municipal de Fatick. C’est aujourd’hui ce à quoi travaillent les partisans du Directeur général de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (Asp) qui, réunis ce samedi 18 septembre dans la Salle des fêtes du Centre culturel régional, l’ont investi, en son absence, comme le candidat de la coalition Benno bokk yaakaar (Bby) pour les prochaines élections municipales du 23 janvier 2022 rapporte Le Quotidien. Le journal indique qu’au-delà du fait que «les populations de Fatick sont résolument engagées dans une dynamique de changement», les inconditionnels de Biram Faye, à travers leur résolution, se sont évertués à justifier la candidature de leur mentor. D’abord par les «qualités intrinsèques» de l’homme. Ensuite, par «sa légitimité historique en tant que membre fondateur de l’Alliance pour la République (Apr) et ancien coordonnateur de ta jeunesse de la mouvance présidentielle». Mais aussi, soulignent ses proches, par «son rôle de premier ordre dans la défense et la vulgarisation des actions du président de la République en sa qualité de coordonnateur de la Task- force républicaine, son rôle héroïque de bousier du président de la République comme ce fut encore le cas lors des récents événements de mars dernier». La même source ajoute que, selon toujours ses souteneurs, M. Faye doit être le candidat de Bby eu égard «aux résultats probants ainsi que l’expérience accumulée dans les différentes stations de responsabilité qu’il a occupées (Anej, Aeme, Asp), son attachement aux valeurs humaines, matérialisé par les nombreuses actions d’ordre social et humanitaire qu’il apporte constamment aux populations et sans distinction, le nombre incalculable d’emplois qu’il a créés au bénéfice des jeunes, ainsi que son apport inestimable dans l’entreprenariat des jeunes et des femmes». Avec cette investiture, c’est un pas de plus qui vient d’être franchi dans la communication de Biram Faye. Lequel a toujours évité d’annoncer sa candidature de manière tranchée, en se contentant invariablement de dire : «Je suis candidat à la candidature.» Une frilosité qui, sans doute, a amené ses partisans à lui tordre la main comme l’a indiqué un de ses proches collaborateurs, Oumar Seck, pour pouvoir organiser cette manifestation.
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