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Après le coronavirus, la prochaine crise mondiale pourrait être la guerre de l’eau

Les “guerres de l’eau” que l’on évoque souvent à propos de l’or bleu seront probablement moins des conflits armés entre Etats que des tensions très fortes à l’intérieur de ces derniers. Nos confrères du Huffington Post constate, pour le déplorer, que si les populations peuvent à la rigueur accepter de ne pas bénéficier de tous les services publics que chacun est en droit d’attendre (écoles, hôpitaux, infrastructures de transport), voire de ne pas disposer de toutes les ressources alimentaires de base en même temps, en revanche personne ne peut accepter d’être privé d’eau, surtout lorsqu’elle est de piètre qualité. La même source ajoute qu’au moment où le monde entier est mobilisé contre la Covid-19, l’eau tue chaque jour près de 8000 personnes (soit pas loin de 3 millions de victimes par an, plus de la moitié ayant moins de 15 ans) et encore, il ne s’agit que de l’eau douce, car elle provoque, lorsqu’elle est insalubre, le choléra, des hépatites, sans compter les inondations (l’eau salée qui peut s’abattre sur les nations via les tsunamis n’est pas ici comptabilisée). L’étude menée tend à faire croire qu’après le coronavirus, la prochaine crise mondiale pourrait être la guerre de l’eau.

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