Dans la perspective du sommet Africités 9 prévu du 17 au 21 mai 2022 à Kisumu (Kenya), sous le thème : « La contribution des villes intermédiaires Africaines à l’Agenda 2030 des Nations Unies et à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine », se tient une conférence de presse en ligne pour discuter de l’agenda principal du sommet très attendu, qui mettra pour la première fois en lumière le premier niveau du cadre urbain du continent, composé d’environ 1 500 villes intermédiaires en Afrique avec une population comprises entre 50 000 et 500 000 habitants.
Pour la toute première fois, le Sommet Africités 9 mettra en lumière le premier niveau de la structure urbaine du continent, constituée d’environ 1 500 villes intermédiaires dont la population est comprise entre 50 000 et 500 000 habitants. Cette couche du paysage urbain du continent regroupe actuellement un peu plus de 30 % de la population urbaine. Elle est à la base du développement des économies locales qui structurent les relations entre les populations vivant en milieu rural et celles en milieu urbain.
Les villes intermédiaires occupent une place stratégique dans l’urbanisation de l’Afrique. Les tendances actuelles et futures indiquent que la majorité des nouveaux citadins s’installeront dans des villes de moins de 500 000 habitants. Ces villes devraient absorber près de deux nouveaux citadins sur trois. Ces villes doubleront leur population et leur superficie dans les 10 à 15 prochaines années. Elles sont donc au cœur de l’avenir urbain de l’Afrique, et sont le laboratoire de l’émergence d’une urbanité authentiquement Africaine. On comprend donc pourquoi les villes intermédiaires doivent être considérées comme stratégiques dans la mise en œuvre des agendas mondiaux et des stratégies de durabilité pour la planète.
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