Le centre national de microscopie électronique aura une vocation sous-régionale

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne, a mis en exergue, mardi 14 octobre, l’importance du Centre national de microscopie électronique (CNME). Le CNME qui aura ‘’une vocation nationale et sous régionale’’ permettra ‘’la caractérisation des matériaux à travers des études morphologiques et ultra-structurales détaillées des matériaux à l’échelle micrométrique et nanométrique’’, a dit le ministre. Il s’exprimait à l’occasion de la conférence de presse sur ’’L’installation des Microscopes électroniques à Balayage et à Transmission, et la formation des formateurs sur leur utilisation’’ organisée, mardi à à la Cité du Savoir à Diamniadio.

Dans son discours dont l’APS a obtenu copie Cheikh Oumar Anne a remercié les techniciens de l’entreprise JEOL ’’pour leur assistance (…) et surtout pour avoir accepté de venir partager leur expérience, qui, utilisée à bon escient, permettra de mettre en avant les bénéfices et avantages pour une contribution durable à l’utilisation des microscopes électroniques’’. ’’Les domaines d’application sont variés : Nanostructures ; Minéraux ; Couches minces ; Microélectronique ; Biologie ; Électronique ; Géologie ; Textile ; Industrie pharmaceutiques : morphologie de la drogue, test des dentifrices, les outils dentaires etc) ; Industrie de cimenterie etc’’, a-t-il énuméré. Selon lui, ’’cette plateforme de microscopies facilitera aux enseignants-chercheurs, aux chercheurs et aux étudiants des universités et centres de recherche du Sénégal et à travers l’Afrique de l’Ouest l’accès à la microscopie électronique ce qui était un motif de déplacements à l’étranger et assurera des prestations de service dans le domaine des sciences des matériaux’’.

Le projet de Centre national de microscopie électronique entre dans le cadre de la mise en œuvre de la décision N°8 ’’Donner un nouvel élan à la recherche et à l’innovation’’, issue des concertations nationales inclusives sur l’avenir de l’Enseignement supérieur et de la recherche, a rappelé le ministre. Cheikh Oumar Anne a indiqué que pour sa mise en œuvre, son département ’’a initié un important programme de mise en place d’une plateforme mutualisée avec des équipements lourds dans le cadre de la Plateforme d’Appui technique à la Recherche et l’Innovation pour l’Émergence économique (PATRIE)’’. Selon lui, le premier maillon de cette plateforme est la mise en place d’un Centre national de microscopie électronique (CNME), constitué de ’’l’acquisition et l’installation de deux microscopes électroniques : un à balayage et l’autre à transmission de nouvelle génération et des équipements connexes pour la préparation des échantillons d’une valeur de près de 800 millions de FCFA’’.

2 thoughts on “Le centre national de microscopie électronique aura une vocation sous-régionale

  1. Bonjour,
    Je m’appelle Kodjo Ambroise TROVEH, analyste MET(Microscopie Electronique en Transmission) en France.

    J’ai lu votre publication c’est très intéressant et merci beaucoup.
    C’est qu’en même dommage qu’en Afrique n’y a pas suffisamment de Microscope électronique à Transmission et que seul une poignée de pays en disposent.

    J’ai même sortie un article Blog sur le sujet que j’ai publier.

    C’est un fierté pour l’Afrique de l’Ouest qu’au moins Le Sénégal et le Nigeria en possèdent.

    Mais c’est insuffisant vue l’énorme importance de cet outil.

  2. « En tant que Formateur Analyste en Microscopie Électronique à Transmission (MET) et spécialiste de l’analyse des fibres dangereuses telles que l’amiante dans un laboratoire accrédité iso 17025 COFRAC en France, je suis ravi de constater la création du Centre national de microscopie électronique. Ce projet est une avancée cruciale pour le développement scientifique en Afrique de l’Ouest, notamment dans des domaines où la caractérisation des matériaux à l’échelle nanométrique est essentielle.

    Avec mon expérience dans l’utilisation des microscopes MET et MOCP (Microscopie Optique à Contraste de Phase), j’ai pu constater l’impact direct de ces outils dans des secteurs variés comme la biologie, la géologie, et les sciences environnementales. Mon rôle actuel en tant que formateur me permet également d’accompagner des techniciens et chercheurs dans la maîtrise de ces technologies de pointe.

    Je suis convaincu que ce centre sera un moteur de transformation pour la recherche scientifique et technologique en Afrique, tout en renforçant les compétences locales. Je serais honoré de contribuer, par mes connaissances et mon expérience, à la réussite de cette initiative. »

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