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Kaffrine : plus de 95% des élèves inscrits au Ci sans pièce d’état civil

Plus de 95% des enfants de la région de Kaffrine inscrits au CI pour cette année scolaire 2020-2021 ne disposent pas de pièce d’état civil, a déclaré, lundi 9 novembre, l’inspecteur d’académie de Kaffrine, Aboubacry Sadikh Niang.

‘’Le problème de pièce d’état civil existe toujours à Kaffrine. Et, c’est vraiment un pincement au cœur que nous avons parce que les répercussions dans la poursuite des enseignements –apprentissages et dans la carrière des enfants peuvent être impactées négatives’’, a déploré l’IA de Kaffrine.

Il s’exprimait au terme d’un comité régional de développement (CRD) axé sur la préparation de la rentrée des classes, prévue le 12 novembre.

Cette rencontre, présidée par le gouverneur de Kaffrine, William Manel, a enregistré la présence des chefs d’établissement, des parents d’élèves, des autorités administratives, des syndicalistes, des chefs de service, des élus locaux et de la coordonnatrice régionale de la Coalisation des organisations en Synergie pour la défense de l’’éducation publique (COSYDEP), Aïssatou Sanou Gaye Mbodj. M. Niang a rappelé que pour cette année scolaire, l’IA de Kaffrine avait planifié de recruter 9.586 élèves au CI.

‘’Et, pour la première phase, 5.249 élèves dont 3021 filles, soit un taux de réalisation de 55,80%’’, a fait savoir Aboubacry Sadikh Niang.

‘’Pour cette première campagne, plus de 95% des enfants recrutés ne disposent pas de pièce d’état civil. Nous continuerons à agir sur les leviers qui permettent d’inverser cette tendance. Il y a des efforts qui sont en train d’être faits dans ce cadre. Mais force est de reconnaître que la problématique de l’état civil demeure encore préoccupante dans la région de Kaffrine’’, a souligné l’IA de Kaffrine.

Il a rappelé que l’année dernière ce même pourcentage d’enfants inscrits au CI sans pièce d’état civil a été enregistré dans la région de Kaffrine.

Agence de presse sénégalaise

Un commentaire

  • Ce probleme date de tres longtemps. Aucune solution efficace n’a ete envisagée. Il faut que les servicres locaux du ministere de la sante , les municipalites, les chefs de village , de quartier les inspections de l’education (par le biais des directeurs )
    collaborent etroitement pour regler ce probleme . On peut intervenir dès les visites prénatales , au moment de l’accouchement ou le jour du bapteme .Les imams aussi doivent être mis a contribution.