Le Secrétariat Politique National de la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg s’est réuni à son siège ce samedi 17 avril 2021 sous la présidence de Docteur Cheikh Tidiane Dièye, Coordonnateur National. En ce qui concerne le calendrier électoral, le Secrétariat a réaffirmé son attachement aux exigences formulées par le M2D pour l’organisation des élections locales en 2021. Il endosse la feuille de route élaborée par le Front de Résistance National (Frn) qui démontre qu’il est possible de conduire l’audit du fichier en 90 jours, l’évaluation du processus électoral en 60 jours, l’examen du code électoral en 30 jours, la révision exceptionnelle des listes en 60 jours et le dépôt des listes qui doit se faire 80 à 85 jours avant la date des élections. « Cette démonstration montre que les élections locales peuvent bien se tenir avant la fin de l’année 2021 car toutes les étapes décrites plus haut peuvent se faire sur une durée de 7 mois et 25 jours » estime la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Begg.
Analysant la situation économique du pays, le Secrétariat a exprimé ses vives préoccupations face à la dégradation continue du tissu économique et l’incapacité du gouvernement à apporter des réponses structurelles et durables. « De nombreux secteurs économiques déjà fragiles ont été durement touchés par les effets de la pandémie et auront beaucoup de mal à se relever, sans la fourniture par l’État, d’appuis massifs et dans la durée. Malheureusement le gouvernement n’a plus aucune marge de manœuvre car les fonds mobilisés pour la relance ont été mal dépensés et n’auront, sans doute, que des effets mineurs sur l’économie. En ce qui concerne l’emploi des jeunes, tout porte à croire que les financements annoncés par le gouvernement, énième promesse faite à la jeunesse par le président Macky Sall, seront encore sans lendemain. D’une part les orientations déclinées sont bâties sur des hypothèses fausses sur les véritables besoins et aspirations des jeunes » déplore la plateforme. Elle ajoute que les mécanismes qui produisent et entretiennent la mal gouvernance, la corruption et le clientélisme politique qui, jusqu’ici, ont plombé tous les fonds destinés à la jeunesse et à l’emploi, sont encore bien en place, fermement tenus par des politiciens du parti au Pouvoir. De même, le Secrétariat regrette que les programmes de financement antérieurs ne soient pas audités et évalués pour comprendre les causes profondes de leurs échecs répétitifs afin de les corriger.
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