www.enligne.sn

Diomaye mooy Sonko, plus qu’un slogan, une réalité ! (Par Elimane Pouye)

Il n’y a nulle part, à travers le monde, une école de formation de président de la république. Il également utopique de rêver d’un président de la République disposant d’un parcours académique particulier et/ou d’une trajectoire professionnelle atypique qui préparent à l’exercice de fonctions aussi lourdes et inédites que la charge de chef de l’Etat.

Partout dans le monde, les chefs d’état sont des hommes et des femmes aux pedigrees variés, choisis tant parmi les élites ou chez la masse populaire ; issus des rangs du secteur public ou dans le privé ; avec des niveaux d’études des plus sommaires au plus gratifiants.

L’absence d’un prototype de l’homme présidentielle montre qu’on ne choisit pas un président uniquement sur la foi de ses diplômes universitaires ni sur la base des postes de responsabilités qu’il a eu à occuper.

Professeur de lettres (Senghor) ou sans diplômes (O.Bongo), footballeur (G.Weah) ou comédien (Zelensky) militaire (Poutine) ou administrateur (Macron), courtier-immobilier (A.Barrow) ou ouvrier (Lula), ingénieur (Macky) ou avocat (Wade), les CV des présidents de la République, d’ici et d’ailleurs, sont de véritables capharnaüms.

Plus qu’une formation ou une carrière, un homme politique qui aspire aux fonctions présidentielles, c’est un parcours et un discours, comme disait pertinemment le PROS. Alors, est-ce que BDDF a le parcours et le discours pour mériter de diriger le Sénégal de 2024 ?

BDDF, le parcours idéal…

BDDF n’est ni le moins diplômé ni le moins expérimenté parmi les candidats. Au contraire.

Titulaire d’une maîtrise en droit à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et admis en DEA à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, BDDF figure parmi les mieux lotis chez les prétendants à la magistrature suprême où on retrouve des sans-diplômes. PROS avait le chemin inverse… Qui disait que Diomaye mooy Sonko.

Outre sa formation universitaire, BDDF est l’un des rares sénégalais à avoir réussi, en même temps, à deux des plus prestigieux concours du pays: celui de l’école nationale d’administration qui mène à la haute administration et celui du centre de formation judiciaire qui forme à la magistrature. Il a renoncé à cette dernière vocation. Par générosité et par responsabilité. Ce fait est révélateur des aptitudes et prédispositions qui habitent l’homme qui a brillé par ses résultats à l’examen de sortie de la section « Impôts et Domaines » de l’ENA couronné par un Brevet (Bac+6).

Son classement parmi les premiers de sa promotion à l’ENA lui valut d’être coopté (2007) aussitôt dans l’équipe de conception et de rédaction du plan développement stratégique de l’administration. Il y était à côté d’un certain PROS…. Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Qui disait que Diomaye mooy Sonko.

Son engagement dans les travaux de ce comité select a été reconnu et primé par une affectation à son premier poste qui d’ordinaire était réservé à des inspecteurs plus ou moins expérimentés (Service des professions libérales, 2008).
Ses brillants résultats, en un quart de tour, ont justifié qu’il soit rapidement surclassé au Service des grandes entreprises (2009), le must dans la carrière d’un inspecteur des impôts ; service où le PROS a fait un séjour remarquable et remarqué. Qui disait que Diomaye mooy Sonko.

Au service des grandes entreprises, son professionnalisme, sa compétence, sa rigueur et sa probité ont plaidé pour son affectation (2011) à la Brigade des affaires internationales parmi le premier groupe d’inspecteurs-vérificateurs chargé d’inaugurer cette structure nouvelle porter sur les fonds baptismaux pour faire face aux problématiques fiscales émergentes des secteurs stratégiques de l’économie comme les banques, les télécommunications, les assurances, les mines et le pétrole. Ce service était l’alter égo de la Brigade Immobilière dirigée par le PROS. Quand, on cherche Sonko, Diomaye n’est jamais loin…Qui disait que Diomaye mooy Sonko.

BDDF a toujours servi à des positions de travail où le choix de la personne était fondé essentiellement sur ses compétences et son éthique.

Depuis 2014, coïncidant à son entrée dans le syndicat autonome des agents des Impôts et des domaines et son militantisme dans le PASTEF, Amadou Ba a manœuvre pour bloquer sa progression.

Cette fois, face à lui le peuple le propulsera à la pyramide de l’échelle administrative. Il en a la formation et les aptitudes (le discours) sur lesquelles je reviendrai dans une autre publication.

Assurément et définitivement Diomaye mooy Sonko.

Votre avis