Le musicien, chanteur, compositeur et interprète sénégalais Cheikh Ndigël Lô annonce qu’il va célébrer ses 50 ans de carrière, les 12 et 13 septembre prochains, à Dakar
Agée de 70 ans, cette figure emblématique de la musique sénégalaise, africaine et mondiale compte marquer cette date en deux temps.
Le ton sera donné au Just for You, un haut lieu de la scène dakaroise réouverte récemment, où son nouvel album international, le sixième du genre, intitulé “L’âme du sahel en 50 années de musique”, sera présenté le 12 septembre lors d’un concert avec le Ndigël Band.
Cette production “exceptionnelle” de treize titres a été composée lors du confinement lié à la pandémie du Covid-19, avait dit l’artiste lors d’un entretien accordé à l’APS, en novembre dernier.
Il se produira ensuite au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Rose lors d’un diner de gala, renseigne un document transmis à l’APS.
“Cheikh Ndigël Lô, par son engagement artistique et social, a su porter haut les couleurs du Sénégal sur la scène internationale. A travers sa musique, il incarne des valeurs de paix, d’humanité et d’intégration”, écrit son staff.
Né en 1955 à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso, d’une famille sénégalaise installée dans ce pays, Cheikh Lô a su s’imposer comme une figure emblématique de la scène musicale africaine et mondiale, grâce à sa voix envoutante, ses rythmes hybrides et son style singulier.
Ses premières armes musicales, cet autodidacte les a faites dans les années 1970, en tant que batteur dans des orchestres locaux, tels que le groupe “Volta Jazz” de Bobo-Dioulasso, avant de s’installer à Dakar dans les années 1978, où il travailla à la Sotrac (Société des transports en commun du Cap-Vert).
Il y poursuit en même temps sa formation musicale auprès du chanteur Ousmane Diallo, plus connu sous le nom de “Ouza”.
Il accompagnera aussi Papa Wemba dans les années 1980, une fois à Paris.
Depuis lors, ce passionné de musique, reconnu pour sa polyvalence et sa créativité, a sorti cinq albums : “Né la Thia” en 1996, “Bamba Gueej” en 1999, “Lamp Fal” en 2005, “Jamm” en 2010 et “Balbalou” en 2015.
APS