A travers l’histoire de Bigué et Anta, deux sœurs abusées par leur oncle, « Au Nom du sang » aborde la problématique de la prise en charge post traumatique des victimes de violences sexuelles au Sénégal.
Court-métrage de 26 minutes, « Au Nom du sang » contribue à libérer la parole. Il s’agit pour la réalisatrice Mamyto Nakamura d’ouvrir la discussion autour des violences sexuelles, notamment pour aider les femmes, surtout les jeunes filles, à dénoncer les violences dont elles seraient victimes. L’avant-première du film a eu lieu le 26 janvier dans l’enceinte de la maison de la culture Douta Seck de Dakar. Une occasion de réunir les différents acteurs des droits des femmes et des jeunes filles, les militantes féministes, les acteurs de la santé mentale et les professionnels juridiques pour après la projection initier la discussion avec le public autour du thème : « Quels mécanismes pour une meilleure prise en charge post-traumatique des survivantes de violences sexuelles ».
Une tournée nationale dans des établissements scolaires et des centres culturels régionaux est prévue pour montrer le film à un plus large public et initier la discussion sur la prise en charge post traumatique des survivantes de violences sexuelles avec la collaboration des professionnels de la santé mentale, les militantes féministes, l’association des juristes sénégalaises, les “Badiénou Gokh”. Il sera entre autres question d’aborder les acquis des militants(es), les lois et leur application, la prise en charge psychologique et juridique ainsi que le rôle de la famille proche et lointaine dans l’éducation sexuelle des jeunes filles.
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