La Banque africaine de développement a signé un accord de subvention de 850 000 dollars (environ 479 millions de francs Cfa) avec Invest in Africa (IIA), une organisation à but non lucratif, pour soutenir le projet MicroGREEN visant à procurer des moyens de subsistance à des groupes marginalisés et vulnérables du Ghana et du Sénégal. Intitulée Strengthening Women, Youth, and People with Disabilities Micro-Entrepreneurship for Green Jobs in Natural Resources (Renforcement du micro-entrepreneuriat des femmes, des jeunes et des personnes handicapées au profit d’emplois verts liés aux ressources naturelles), cette initiative vise à créer jusqu’à 500 emplois verts, en se concentrant sur les secteurs de l’agroforesterie, de la pêche et de la conservation de la biodiversité. Elle est financée par le Fonds d’assistance au secteur privé africain (Fapa) de la Banque, parallèlement à un engagement initial d’un million de dollars du Fonds d’affectation spéciale multidonateurs de la Banque pour l’innovation et l’entrepreneuriat des jeunes visant à soutenir le projet sur deux ans. Ces secteurs ciblés, précise la Banque, présentent un fort potentiel d’emplois résistants au changement climatique et nécessitent une main-d’œuvre qualifiée capable de gérer les écosystèmes et de déployer des technologies vertes. « De nombreuses petites et moyennes entreprises (Pme) d’économies fragiles ou en transition comme le Ghana et le Sénégal n’ont qu’un accès limité à la formation à l’entrepreneuriat et aux services de développement commercial. Ces contraintes sont particulièrement aiguës pour les entreprises dirigées par des femmes et des jeunes et sont aggravées par le coût élevé des services et les obstacles systémiques socioéconomiques et fondés sur le genre » souligne la Banque africaine de développement. Elle indique que pour contribuer à surmonter ces difficultés, le projet MicroGREEN offrira une formation de qualité en entrepreneuriat, des services de développement commercial sur mesure et des programmes de mentorat pour les femmes, les jeunes et les personnes handicapées dans des secteurs basés sur l’agriculture.
Tribune