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Accusations sur le titre 15424R sis à Rufisque : Les précisions d’Ousmane Ndiaye

A Rufisque où il est accusé avec le patron de Sénico, Abdoulaye Dia d’ avoir fait main basse sur un site de 22 hectares, Ousmane Ndiaye n’a pas attendu pour apporter sa version des faits. Documents à l’appui, l’opérateur économique démonte pièce par pièce les arguments du collectif dirigé par Bada Guèye.

A la tête d’un collectif dit des spoliés de Keur Daouda Sarr, Bada Guèye a accusé l’opérateur économique, Ousmane Ndiaye d’avoir mis la main sur leur assiette foncière. Le porte-parole, Bada Guèye attaqué au passage, le bienfaiteur, Abdoulaye Dia Senico qui se distingue par ses actions sociales envers les populations, en le traitant de « receleur ». Dans sa réplique au collectif, Ousmane Ndiaye exhibe des documents pour démontrer preuve à l’appui, que les accusations sont dénuées de fondement. L’opérateur économique de renseigner que «les terres en question appartenaient au défunt, Abdourahmane Diop de Rufisque dont les héritiers m’ont chargé de le régulariser. Ce que nous avons entrepris via la commission de contrôle des opérations domaniales le 21 mars 2014 ». Mais puisque le site en question fait 22 ha, 52a, 65ca, il faut un décret. A la suite du rapport qui a été présenté au président de la République, explique Ousmane Ndiaye, «le décret 2018-432 du 7 février 2018 a été pris, prescrivant l’immatriculation au nom de l’Etat du terrain dépendant du domaine national sis à Rufisque en vue de son attribution par voie de bail et prononçant sa désaffectation ». Le dit décret en notre possession, a été publié au Journal officiel le 3 mars 2018. Mr Ndiaye qui ne néglige aucun détail pour démonter ses accusateurs, a également fait savoir que «quelques mois après, plus précisément le 5 décembre 2018, a été ordonné l’avis de bornage qui a été également publié le 8 décembre de la même année.

Abdoulaye Dia a dédommagé des pères de famille qui n’y avaient pas droit

La procédure a suivi son cours jusqu’ à l’immatriculation du terrain sous le numéro 15424R et sa remise aux héritiers de feu, Abdourahmane Diop. S’agissant de Senico, Ousmane Ndiaye révèle que c’est par la suite que cette société qui fait face au site, a manifesté son intérêt pour le terrain. « D’accords sur le prix de la cession, Senico nous a mis en rapport avec son notaire pour la cession. Mais entre temps, des gens à qui on a illégalement vendu des parcelles de 300 et 150m2, qui sans droit ni titre, se sont empressés à les construire. Mr Abdoulaye Dia dans son magnanimité et sa bonté, les a remis en compensation des peines, respectivement 40 et 20 millions. Il a également cédé sur la même bande de terre qu’il a achetée, une servitude de passage à d’autres qui ont procédé à un lotissement de leur terrain non immatriculé », informe Mr Ndiaye.

Il poursuit : «à propos de ce terrain qui ne peut être objet de litige, la famille de Moussa Guèye Diagne s’est levé un beau jour pour y implanter des bornes. J’ai porté plainte contre lui et il a été condamné pour occupation illégale de terrain assortie d’une contrainte par corps et 30 millions à me payer en guise de dommage et intérêt. Si aujourd’hui, Bada Guèye ci devant fils de Moussa Guèye fait dans la diffamation contre nous, c’est parceque lui et les gens du soit disant collectif qu’il dirige ont illégalement vendu des parcelles du terrain à des gens qui leur réclament leur argent », dixit Ousmane qui ajoute : «Mr Abdoulaye Dia qui a clôturé le terrain l’a fait en bonne et due forme en ayant au préalable la signature du maire et du préfet du département de Rufisque. Quant à Abdoulaye Omar Ndiaye qui dit avoir des parcelles sur le terrain, la plainte qu’il a déposée contre moi a été classé sans suite par le procureur à la suite d’une enquête rondement menée par la Dscos. Autant dire que pour cette affaire, le collectif qui interpelle le président Bassirou Diomaye Faye et le premier ministre, Ousmane Sonko est constitué de gens qui ont vendu des parcelles qui ne les appartiennent pas, ce qui est constitutif du délit d’escroquerie foncière », conclut-il

Ndiogou CISSÉ

Tribune

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