L’aire marine protégée (AMP) de la Somone, dont l’écosystème naturel de mangroves ceinture une lagune salée, est un site écologique riche et plein de charme, qui s’étend sur plus de 4.000 hectares à cheval sur la mer et la terre ferme. Elle est, cependant, confrontée à un problème d’empiétement lié au fait que, faute de moyens, les autochtones n’ont plus de prise sur leur terroir, les investisseurs ayant commencé à se ruer vers sa lagune. Cela a réduit la superficie de cette réserve qu’il est nécessaire de préserver et de sauvegarder, justifiant la nécessité d’éradiquer les activités humaines qui diminuent fortement son étendue constate l’Agence de presse sénégalaise. La réserve naturelle d’intérêt communautaire a été créée à la demande des populations, à la suite d’une délibération du conseil rural, qui regroupait à l’époque les villages de Guéréw (Guéréo), Thiafoura, Srokhassap et Somone. D’une superficie de 4.000 hectares, cette aire marine protégée permet le retour des oiseaux migrateurs. Et huîtres, arches, crevettes, crabes, crustacés et tortues marines, disparus depuis 15 ans, se côtoient dans la mangrove, sous le ballet des oiseaux migrateurs.
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