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Chaine de valeur des matières premières : Association of Women in Mining in Africa pose le débat

Construire des partenariats gagnant-gagnant entre l’Afrique et l’Union Européenne sur la chaîne de valeur des matières premières. C’est l’un des objectifs mis en relief ce 25 aout à l’occasion d’un atelier initié par l’Ong Association of Women in Mining in Africa (Awima). La réflexion, précise La Tribune, a expressément mis l’accent sur le contexte environnemental, social et la gouvernance dans le secteur minier au Sénégal.

Secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie, Ibrahima Gueye salue le bienfondé de cette rencontre. Il met en avant l’enjeu de consolider le secteur privé national, tout en restant ouvert aux investissements directs étrangers qui sont incontournables pour accéder à l’émergence dans un monde globalisé. Ibrahima Gueye abonde dans le même sens que Makani Omgba Balbine Pascaline, la présidente d’Association of Women in Mining in Africa. L’idée est de favoriser un secteur extractif juste, inclusif et égalitaire, offrant un cadre propice à l’épanouissement des populations et au plein respect de leurs droits fondamentaux. Cela contribuera également à améliorer la durabilité environnementale et sociale des chaînes de valeur des minerais en Afrique et à éradiquer les pratiques illégales et éthiquement douteuses.

Préconisant de promouvoir des pratiques minières responsables, et de renforcer la gouvernance locale et l’environnement des affaires, les initiateurs encouragent la participation de la société civile pour garantir que les recommandations d’investissement s’alignent également sur les besoins, les valeurs et les attentes des populations. Il s’agira également d’encourager l’innovation sociale, lorsque des changements, de nouvelles pratiques ou des modèles de propriété sont nécessaires. Il s’agira aussi de préserver les intérêts du continent africain, en phase avec l’Union européenne qui souhaite un approvisionnement responsable en ressources minérales, tout en garantissant un développement local durable dans les meilleures conditions environnementales, sociales et de gouvernance.

A terme cela devrait être propice à asseoir un environnement commercial durable à long terme pour les entreprises européennes et africaines. Dans cette dynamique, des ateliers seront organisés pour échanger et approfondir la réflexion autour du contexte environnemental, social et de la gouvernance dans 10 pays pilotes : Sénégal, Maroc, Tanzanie, RDC, Mozambique, Zimbabwe, Gabon, Madagascar, Afrique du Sud et Namibie.

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